Titre original : The Devil in Amber
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 288
J’ai passé un bon moment dans cette lecture, mais l’intrigue est moins extravagante que dans le précédent et sur un thème vraiment hyper classique. On retrouve tout de même avec plaisir Lucifer qui est toujours aussi excellent comme personnage.
L’histoire se passe une 20ène d’années après le tome précédent. Lucifer Box est toujours un espion au service de sa majesté, mais il est vieillissant et commence à le sentir. Il réussi ses missions in-extremis ou il se fait sauver par ses concurrents, bref, ce n’est pas vraiment la joie pour lui.
Depuis le tome précédent la première guerre mondiale à eu lieu et on est donc entre les deux guerres. La monté de l’extrémisme blanc se fait sentir de partout et Lucifer est en mission à New York, chargé de surveiller un groupe fasciste qui monte en puissance et qui se reconnaissent car ils s’habillent avec des chemises de couleur ambre …
Ces livres sont un parfait divertissement. Ils sont drôle, fun, et font passer un excellent moment. Après il ne faut pas non plus en attendre beaucoup plus. C’est du pulp dans toute sa splendeur, plein d’action avec une intrigue qui va a 100 à l’heure. Si c’est ce que vous recherchez ce tome ne pourra que vous plaire, mais si vous attendez un sens plus profond ou une intrigue complexe et intelligente avec de multiples retournements de situations vous serez un peu déçus. (Non pas qu’il n’y en ai pas du tout mais ce n’est pas non plus vraiment le but ici.)
J’ai trouvé que le fait d’avoir fait vieillir le personnage était une bonne idée. En fait, mélanger son égocentrisme avec l’échec du fait qu’il a du mal à suivre le rythme donne un mélange qui lui réussi vraiment. Cela rend le personnage bien plus agréable à suivre et lui donne, en plus de l’extravagance, un coté comique.
Pour ce qui est du cadre on change aussi pas mal du premier tome, ici on est dans un New York art déco, on s’éloigne donc pas mal du coté steampunk. En fait je dirais même que ce tome ci est bien plus fantastique. En fait l’intrigue tourne autour de thèmes ésotériques.
Bon c’est vrai que nazis + ésotérisme est vraiment vu et revu et si j’ai trouvé un point négatif à ce tome c’était bien celui ci. C’est tellement classique que ça en devient affreusement cliché. Le livre en joue aussi, c’est évident, j’en suis consciente, mais il n’empêche que j’ai eu du mal a me rentrer dedans ici, avec un petit coté lassitude qui est très vite arrivé.
Ma chronique du tome précédent : Le Club Vesuvius
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