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Planetfall, book 4: Atlas Alone de Emma Newman

Ace Books, 336 pages, 2019, Science-fiction.

Avant de commencer cette chronique, je précise que ce tome est pour la première fois depuis le début de la série la suite directe d’un autre tome, à savoir le T2 After Atlas. Il me sera impossible de vous parler de Atlas Alone, ce tome ci, sans dévoiler les retournements incroyables de la fin de After Atlas.
Cette chronique est donc remplie de spoilers.
Ne lisez pas le résumé si vous comptez lire After Atlas un jour.

Ce tome a un peu souffert de son contexte de lecture (je l’ai lu dans une mauvaise période), mais il est resté marquant de par son final et une bonne lecture.

Le personnage principal de ce tome est Dee, l’amie de Carlos (Carl), le personnage principal du second tome. Carlos est également présent, en tant que personnage secondaire.

Voila 6 mois que nos héros (Dee, Carl et un autre personnage secondaire du second tome) sont confinés à bord de l’Atlas, un vaisseau colonie qui les emmène vers une destination lointaine qu’ils mettront plusieurs années à atteindre. En plus d’être loin de la Terre, ils sont aussi très isolés vis à vis des autres passagers car ils sont un peu les derniers venus limite par hasard, et pas parce que le programme avait besoin d’eux. D’ailleurs ils sont les seuls à n’avoir pas de travail et à ne rien faire de leur journée. Ils sont aussi coupés de toute source d’information à bord, car leurs niveau d’accès à internet est vraiment au niveau le plus bas qu’il soit.

En plus la sociabilisation n’est pas vraiment recommandée à bord de l’Atlas, sans doute pour éviter les conflits. D’ailleurs le fait de pouvoir fonctionner principalement en solitaire sur le long terme est l’un des éléments fondamentaux de sélection des passagers au départ, même si ça n’a pas été le cas pour les 3 personnages dont il est question ici.

Tout ça les fait vraiment se sentir à part, exclus.
Désœuvrés il perdent un peu pied, se demandant comment ils vont pouvoir survivre les 19 années qu’il leur reste du voyage si déjà au bout de 6 mois leur mental se détériore. Dee se fait aussi du souci pour Carl. Il a perdu énormément de poids et prétend que c’est parce qu’il ne supporte pas la nourriture imprimée. Leur situation commence à générer pas mal de tension qui dégénèrent souvent en disputes.

Dans ce contexte Dee commence à avoir une obsession. C’est un sujet qui revient beaucoup dans les discutions des trois personnages, mais Dee pense avoir les meilleurs compétences pour s’en occuper.
Ce sujet? Trouver qui sont les responsable coupable d’avoir détruit la Terre juste après leur départ.
En effet, nos personnages étaient les seuls à avoir accès à une fenêtre au moment du départ, ils ont donc vu avec horreur des centaines, de milliers de missiles et autres bombes sortir de terre et tout détruire alors qu’eux même s’élevaient dans le ciel …
Forcement ceux responsables sont à bord, mais qui?

Déjà le premier éléments important serait de connaitre la hiérarchie interne du vaisseau. Mais nos personnages n’ont même pas accès à cette information pour l’instant. Ils sont vraiment coupés du monde.

Le roman commence quand Dee est recrutée par une chasseuse de tête qui a besoin d’une analyste de données. Et c’est justement la spécialisation de Dee. Elle a été conditionnée pour ça, elle peut facilement sortir des informations pertinentes à partir de données brutes incompréhensibles pour la plupart des gens.
Voila l’occasion idéale pour commencer sa petite enquête …

Comme les tomes précédent l’ensemble est vraiment centré sur les personnages et le coté psychologique de ce que leur environnement leur a fait (ou leur fait) subir. L’ensemble en huis clos sur ce vaisseau, avec ce mal-être limite permanent des personnages, pèse beaucoup sur l’ambiance générale du livre.

Dee s’échappe de tout ça dans sa tache retrouvée et dans les jeux vidéos, son ancienne passion – elle est très compétitive-, qu’elle reprend au même moment. Sans parler bien sur de sa focalisation limite maladive pour trouver les coupables.

Vous comprendrez facilement qu’on n’est pas dans un livre foncièrement joyeux. J’imagine que ça n’a pas aidé mon sentiment de morosité du retour de mes vacances. On ressent un vrai mal-être durant tout ce tome. Le personnage de Dee est profondément marqué par des années de contraintes qui l’ont façonnées contre son gré. Elle est secrète, peu sociable, ne fait confiance à personne et a vraiment du mal à devenir la personne qu’elle pourrait être maintenant qu’elle est enfin libre.

Ce thème de la liberté retrouvée et pourtant inaccessible est le thème central de ce tome. Dee pourra-elle se libérer des contrôles et des contraintes qui l’ont détruite?

Franchement j’ai passé un bon moment. L’ensemble était peut être un peu moins passionnant que les deux tomes précédents, mais ça ne m’a pas empêché de le lire avec plaisir.

Par contre le point remarquable de ce tome est la fin. Je suis restée bouche bée pendant de longues minutes tellement je n’imaginais pas que ça puisse partir dans cette direction la. C’est encore tellement frai dans mon esprit que je ne sais pas du tout quoi en penser.
Une fin vraiment osée je dirais !

Au final je ne regrette pas de l’avoir sorti et j’espère que l’autrice va continuer à nous sortir d’autres tomes dans cette série parce que j’ai passé un excellent moment !




Mon avis sur les autres tomes de la série.

Livre lu dans le cadre du challenge Summer Stas Wars – The Mandalorian

Ce livre a été lu dans le cadre du challenge S4F3 2021 !

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9 commentaires sur “Planetfall, book 4: Atlas Alone de Emma Newman

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