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Sur la route d’Aldébaran de Adrian Tchaikovsky

Le Bélial’, 160 pages, 2021, Science-fiction

Il est de ces livres dont on est d’accord pour dire qu’ils ne sont pas pour nous, tout en comprenant l’intérêt et pourquoi ils ont plu à tant d’autres personnes. Sur la roue d’Aldébaran était dans cette configuration pour moi.

Je n’ai pas détesté ce livre. Je ne peux même pas dire que je ne l’ai pas aimé. C’est juste le genre de lecture que j’ai trouvé plate, dans le sens qui ne m’a pas emportée avec elle, et où j’ai fini en me disant « ok, passons à autre chose ».

Je pense que c’est du à la combinaison d’un livre où il n’y a pas vraiment d’intrigue à proprement parler (c’est plus le genre de contenu qu’on retrouve habituellement dans une nouvelle, une ligne simple avec un final), le tout en suivant un personnage auquel a du mal à s’identifier. Tout se joue sur l’ambiance donc.

Du coup de quoi ça parle ?
Les humains ont découvert un artefact étrange au fin fond du système solaire. Un espèce de portail qui mène à une galerie d’autres portails, tous reliés à d’autres mondes. Evidemment les hommes envoient une délégation, une équipe de recherche en quelque sorte, pour tenter d’en découvrir les secrets. C’est l’une des personnes de cette délégation qu’on suit.

Evidemment, quand on parle d’artefact alien, de milliers de mondes et d’espèces aussi différentes qu’on puisse imaginer, les choses peuvent très vite dégénérer. Et il semble que ça soit ce qui s’est passé pour l’expédition humaine, car le narrateur s’est retrouvé loin des siens et s’est perdu dans le dédale interminable de grottes qui mène aux différents mondes.

Depuis il court, en permanence, pour essayer de retrouver un contact avec les siens.

Il faut savoir que chaque partie de l’artefact menant à un monde est adapté à ses occupants niveau habitat, atmosphère … La première partie de ce livre est donc un espèce de catalogue de chaque zone que le narrateur traverse et de ce qu’il se résout à faire pour survivre et manger.

Vous comprendrez qu’on est vraiment sur un livre d’ambiance, l’auteur nous plongeant petit à petit dans la folie qui gagne le personnage principal qui n’en peut plus d’être seul et de ne plus avoir d’espoir.

Et c’est la que ça n’a pas vraiment marché avec moi. Je ne suis pas vraiment sensible aux romans d’ambiances, surtout si c’est en mode horreur. Pour comparer c’est le même type d’échec que j’ai eu avec Les Meurtres de Molly Southbourne : je me suis vite détachée de l’ensemble et mon expérience c’est plus rapprochée de l’ennui que de l’intérêt.

Malgré tout je comprend qu’on puisse apprécier ce genre de textes. C’est juste que ça n’est pas pour moi.

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8 commentaires sur “Sur la route d’Aldébaran de Adrian Tchaikovsky

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