Le Bélial’, 160 pages, 2021, Science-fiction
Il est de ces livres dont on est d’accord pour dire qu’ils ne sont pas pour nous, tout en comprenant l’intérêt et pourquoi ils ont plu à tant d’autres personnes. Sur la roue d’Aldébaran était dans cette configuration pour moi.
Je n’ai pas détesté ce livre. Je ne peux même pas dire que je ne l’ai pas aimé. C’est juste le genre de lecture que j’ai trouvé plate, dans le sens qui ne m’a pas emportée avec elle, et où j’ai fini en me disant « ok, passons à autre chose ».
Je pense que c’est du à la combinaison d’un livre où il n’y a pas vraiment d’intrigue à proprement parler (c’est plus le genre de contenu qu’on retrouve habituellement dans une nouvelle, une ligne simple avec un final), le tout en suivant un personnage auquel a du mal à s’identifier. Tout se joue sur l’ambiance donc.
Du coup de quoi ça parle ?
Les humains ont découvert un artefact étrange au fin fond du système solaire. Un espèce de portail qui mène à une galerie d’autres portails, tous reliés à d’autres mondes. Evidemment les hommes envoient une délégation, une équipe de recherche en quelque sorte, pour tenter d’en découvrir les secrets. C’est l’une des personnes de cette délégation qu’on suit.
Evidemment, quand on parle d’artefact alien, de milliers de mondes et d’espèces aussi différentes qu’on puisse imaginer, les choses peuvent très vite dégénérer. Et il semble que ça soit ce qui s’est passé pour l’expédition humaine, car le narrateur s’est retrouvé loin des siens et s’est perdu dans le dédale interminable de grottes qui mène aux différents mondes.
Depuis il court, en permanence, pour essayer de retrouver un contact avec les siens.
Il faut savoir que chaque partie de l’artefact menant à un monde est adapté à ses occupants niveau habitat, atmosphère … La première partie de ce livre est donc un espèce de catalogue de chaque zone que le narrateur traverse et de ce qu’il se résout à faire pour survivre et manger.
Vous comprendrez qu’on est vraiment sur un livre d’ambiance, l’auteur nous plongeant petit à petit dans la folie qui gagne le personnage principal qui n’en peut plus d’être seul et de ne plus avoir d’espoir.
Et c’est la que ça n’a pas vraiment marché avec moi. Je ne suis pas vraiment sensible aux romans d’ambiances, surtout si c’est en mode horreur. Pour comparer c’est le même type d’échec que j’ai eu avec Les Meurtres de Molly Southbourne : je me suis vite détachée de l’ensemble et mon expérience c’est plus rapprochée de l’ennui que de l’intérêt.
Malgré tout je comprend qu’on puisse apprécier ce genre de textes. C’est juste que ça n’est pas pour moi.
Vu que j’ai adoré Molly et le roman Dans la toile du temps de l’auteur, on va dire que j’ai bon espoir de ne pas vivre la même expérience que toi 😅
D’ailleurs, je ne sais plus, as-tu lu les romans du monsieur ?
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J’espère, mais c’est assez différent de ce que l’auteur fait en temps normal je trouve.
J’ai déjà lu de ses livres mais pas ceux auxquels tu pense vu que tout ceux que j’ai lu ne sont qu’en Vo. J’ai lu Guns of the Dawn, The Expert System’s Brother et Empire in Black and Gold
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Hum hum donc le monsieur peut avoir des intentions assez variées en fonction de ses titres, je note de bien lire les résumés alors ><
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Un ratage pour toi donc, mince ! En revanche, roman d’ambiance, ça a tout pour me plaire 🙂
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On m’a dit que c’était de l’horreur cosmique, donc si le genre te tente n’hésite pas ^^
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