Sandman Slim, book 5 : Kill City Blues de Richard Kadrey

Harper Voyager, 383 pages, 2014, Urban fantasy

Pour l’instant ce tome ci est surement le moins solide de l’ensemble de la série. Mais j’aime toujours autant suivre les aventures de Sandman Slim, du coup ça ne m’a pas empêché de passer une bon moment dans cette lecture.

Notre protagoniste, de son vrai nom James Stark, mais connu sous le nom de Sandman Slim, a repris une vie pépère depuis qu’il a enfin réussi à se débarrasser de l’encombrante tache d’administrer les enfers. (un enfer de paperasse et de règles à suivre pour le chaotique Stark !)
Enfin, disons plutôt qu’il s’ennuie à mourir ce qui l’embarque très souvent dans des bagarres parce qu’il ne peux pas s’empêcher de mettre son nez partout.

Mais voila qu’il trouve enfin un échappatoire à la situation. En effet lors de ses précédentes aventures il avait perdu un artefact magique qui se présentait sous la forme d’une boule de billard numéro 8. Mais plusieurs personnes commencent à le harceler, à mettre la vie de ses amis en danger, parce qu’ils sont persuadés que c’est lui qui l’a toujours et qu’il refuse juste de dire où il est.

Après avoir échappé à plusieurs tueurs et autres attentats, il décide que puis que c’est comme ça, il va chercher lui aussi l’artefact pour essayer de le trouver avant ses adversaires et leur faire un pied de nez.

Comme d’habitude ce qui fait le grand plaisir de lecture de cette série est l’humour noir du personnage principal, l’ambiance générale et le coté chaotique et action de l’ensemble. Pour une fois depuis le début de la série, Stark n’est pas seul dans sa quête pendant une grosse partie de l’intrigue, on a vraiment un travail d’équipe avec pas mal de ses amis.

Les anglais ont une expression qui convient très bien à Stark ; Devil-may-care : Une personne totalement désinvolte qui s’en fou totalement des conséquences de ses actions. Ici notre héros a déjà tout vécu, toutes les horreurs possible, après avoir passé des années en tant que seule personne vivante en enfer. Du coup il n’a plus peur de rien et son retour dans le monde des vivants est vécu comme un parcours de santé pour lui. Seul compte pour lui ses amis et son quotidien. 
Mais il n’est pas non plus un mauvais bougre. Quand il y a un danger, il est le premier à se jeter dedans, parce qu’il sait qu’il ne pourra jamais tomber plus bas que la où il a déjà été.

Le coté original de ce tome a été la visite d’un centre commercial hanté, version post-apocalyptique. C’était bien trouvé ! Flippant à souhait.

Bref, concernant ce tome je dirais que ça n’était pas le meilleur de la série.
Déjà l’intrigue était assez simple si on la compare avec celle des tomes précédents. Une simple quête qui s’éternise un peu, sans gros retournements de situation. Et surtout le tome met vraiment longtemps à démarrer. Toute la première moitié est consacrée au coté chaotique de Stark et aux menaces qui arrivent sur lui. Il faut donc avoir de la patience pour arriver au moment où les choses bougent enfin.

Ceci dit ça ne m’a pas empêché de passer un excellent moment dans ma lecture, comme dans tout les autres tomes de la série. Rien que l’humour et l’ambiance générale sont tellement fun à suivre qu’on ne peux pas vraiment s’ennuyer dedans.

Si vous cherchez une série décalée, sombre et pas mal violente tout en ayant de l’humour, menée par un anti-héros sarcastique qui se fou des conséquences de ses actes, avec des cotés aussi proche de l’Horreur que de l’Urban fantasy, n’hésitez pas à lui donner sa chance.



Mon avis sur les autres tomes de la série.

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