Skyward, tome 2 : Starsight de Brandon Sanderson


Gollancz, 468 pages, 2019, Science-fiction, YA

J’avoue que j’ai tout de même moins apprécié ce tome en comparaison du premier. Il faut dire qu’il était très différent dans tout les sens du terme.

Pour ce qui est du background, vous pouvez aller voir ma chronique du premier tome : Skyward.

Le livre commence par une immense scène d’action de bataille spatiale qui dure pas loin de 40 pages. De quoi rentrer tout de suite dans le vif du sujet, mais qui a eu un peu l’effet inverse sur moi. J’étais perdue, j’ai trouvé ça très long, au final j’étais contente quand elle c’est terminée.

Une fois cette scène terminée, l’intrigue repart et c’est la le gros changement : le tout ne se déroule pas sur la même planète que le premier.
L’héroïne, Spensa, est envoyée comme espionne dans le reste du monde sous une fausse identité, celle d’une pilote extraterrestre qui c’est crashé chez eux.

Du coup c’est l’occasion de découvrir le reste du monde, comment il est géré, pourquoi les humains sont parqués sur Detritus (oui, c’est le nom de leur planète !), et plein d’autres informations très importantes.
Mais du coup on perd aussi tout le coté intéressant des personnages secondaires qui n’ont ici aucun rôle.

C’est vrai que ça se dévore tout seul, on découvre toujours plein de choses intéressantes. Mais j’ai trouvé l’ensemble un peu trop facile. Déjà l’héroïne ne fait quasiment aucun effort et hop elle est directement dans la peau de l’extraterrestre à tel point que personne ne se rend compte de la supercherie. Ça ne lui demande non plus aucun effort de maintenir le déguisement en permanence. En gros elle navigue dans toute cette intrigue sans qu’on ressente la moindre peur de la voir vraiment échouer. Et je trouve que c’est vraiment ça qui m’a manqué.

Du coup c’est vrai que c’est sur ce genre de point que j’ai ressentit le coté YA. On a des relations entre les personnages un peu stéréotypées et limite un peu trop « gentillettes » et bon enfant des fois. On voit aussi le coté « fan service » avec des créatures comme des Kitsune très japonnais par exemple ou des politiciens très magouilleurs. La aussi il m’a manqué le coté rude ou réaliste de ce que peut être la vrai politique, ce qui m’a souvent laissé une impression de lire une version très enfantine de la politique dans l’ensemble.

Au final une lecture sympathique que je ne regrette pas d’avoir pu caser car je ne me suis pas ennuyée (et qui me permettra de lire la suite qui aura surement plus de chance de me plaire), mais elle est très loin d’avoir eu l’impact du premier tome. Et c’est bien dommage.

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