Hellequin Chronicles, book 4: Prison of Hope de Steve McHugh

47North, 512 pages, 2015, Urban fantasy

Franchement excellent.
Ce tome ci monte l’intrigue a un niveau qu’elle n’avait pas encore atteint. C’est surement mon tome préféré depuis le début. En fait il était bien plus centré sur l’intrigue principale qui prend de plus en plus de place.

On découvre aussi tout un autre pan des surnaturels de ce monde. A savoir le pan mythologie gréco-romane. Dans ce univers jusqu’ici on parlait surtout d’Avalon, qui est l’endroit central du pouvoir des surnaturel que le héros connait bien car il a été l’homme de main de Merlin et d’Arthur depuis des centaines d’années.

Mais ce n’est pas le seul pan, certains surnaturels ont utilisé leurs pouvoirs pour se faire célébrer comme des dieux, et on apprend ainsi que Aphrodite est une succube, Hera et Zeus des sorciers très puissants … Ainsi que toute leur descendance/ascendance, bien sur. On apprend aussi que le terme Titan signifie surtout que leurs pouvoirs étaient titanesques car ils étaient les sorciers les plus anciens du coin déjà à cette époque la.

En fait pour être plus précise par exemple, le héros a 1600 ans environ (il ne sait pas vraiment, il a vécu à une époque ou on ne comptait pas vraiment bien les choses), il possède deux pouvoirs, l’air et le feu. Jusqu’ici il ne peux que les combiner = tornade de feu … Mais quand il deviendra suffisamment âge (si il survit aussi longtemps, bien sur), ou suffisamment puissant, il pourrait former un espèce de plasma avec les deux éléments, et il se trouve que feu et air se combinent en créant l’électricité, en gros un « liquide » chargé en éléments qui provoque des éclairs..
Ainsi le pouvoir de Zeus sur les éclairs est en fait le pouvoir d’un sorcier supérieur en air + feu, comme le héros. Ce qui signifie qu’il était soit bien plus puissant que le héros, soit bien plus vieux.

Zeus a malheureusement disparu il y a plusieurs centaines d’années, personne ne sait ou il est. Beaucoup pensent que Hera est la coupable mais personne n’ose le dire car Hera est depuis qu’il a disparu la sorcière la plus puissante de tout Avalon.

Les autres « dieux » du panthéon se sont regroupés auprès d’elle après la disparition de Zeus, car elle a réussi a faire croire à tout le monde qu’il y avait un danger et que quelqu’un cherchait à les éliminer.
Depuis ils sont tous derrière elle et elle est devenu intouchable.

J’aime vraiment beaucoup cette façon d’intégrer la mythologie à la magie du monde. Il y avait un gros coté politique dans ce tome qui n’existait pas vraiment dans les précédents, car le héros était loin de cette sphère la. Il n’est d’ailleurs vraiment pas content d’être à nouveau traîné la dedans, mais il n’a pas vraiment le choix.

L’intrigue commence avec Nathan étant poussé par son ami Tommy pour l’accompagner en tant que parant accompagnateur de toute l’école de sa fille dans un voyage scolaire pour aller visiter le complexe de Hades en Allemagne. Complexe qui contient la porte vers le Tartare, la célèbre prison ou sont encore à l’heure actuelle enfermés tout les criminels trop dangereux d’Avalon.

Pendant tout le voyage, certaines personnes essayent de faire pression sur Nathan pour le faire abandonner et rentrer chez lui. Mais étant donné qu’il adore Hades, qui est son ami, et qu’il commence à avoir des doutes, il est resté et a été embarqué dans tout ça.

Et il fait bien ! Un prisonnier arrive à s’échapper de la prison alors qu’ils sont sur place. Et pas n’importe quel prisonnier : il s’agit de Chronos, le titan père de Zeus.

Grace à Nathan ils ont pu s’en rendre compte à temps et empêcher que la porte vers le Tartare soit endommagée. Mais ça ne rendra pas la recherche plus facile, surtout au milieu de ces être anciens et très puissants qui n’aiment pas qu’on les dérange …

Le titre fait référence à Pandora, bien entendu, un des personnages mis en avant dans ce tome aussi.

C’est vraiment le premier tome depuis le début ou le héros se rapproche du pouvoir. Et du coup l’ambiance générale de la série prend vraiment un tournant important. Le coté sombre existe toujours, même si il est tourné plus sur la politique que des enquêtes, mais le coté un peu cru et gore des enquêtes est de son coté bien moins présent. Certes il y a toujours des batailles et des scènes difficiles, mais je l’ai moins ressentit comme étant quelque chose d’horrible et dégoûtant contrairement aux tomes précédents.

Ce que j’ai bien aimé dans ce tome a été le sentiment pendant tout ce tome que le héros et ses amis et alliés combattaient contraints et forcés du mauvais coté. En effet tout ce qui est fait a pour but de protéger Hera du Titan qui a passé des millénaires à chercher à s’échapper du Tartare dans le but de se venger. Et bien sur tout le monde est d’accord pour dire qu’Hera l’a bien cherché, plus on en découvre sur elle plus on se demande comment ça se fait que personne n’ai jamais réussi à l’atteindre tellement elle abuse de ses pouvoirs.

Il y a donc un espèce de malaise général qui s’installe dans le tome et souvent le héros se pose justement cette question. Pourquoi je continue à aller du coté de la loi si celle ci est détournée de façon si énorme par une puissance et qu’on ne peut rien y faire.
Sans parler d’un lien évident comment à se former tout doucement entre les événements du premier tome et ceux de l’intrigue principale ici.

Bref, de nombreuses pistes sont ouvertes ici, et j’ai vraiment hâte de lire la suite. Ce tome était énorme, épique et hyper page-turner ! J’en redemande.



Mes avis sur les tomes précédents : ici

2 commentaires sur “Hellequin Chronicles, book 4: Prison of Hope de Steve McHugh

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