Blacktongue, book 1: The Blacktongue Thief de Christopher Buehlman

Tor Books, 416 pages, 2021, Fantasy

Malgré un petit bémol cette lecture a été une excellente découverte dans l’ensemble.

Kinch Na Shannack est un voleur. Et il a eu la chance, ou la malchance, de découvrir qu’il avait un petit don pour la magie. A cause de celui ci il a du subir une formation de magie de base, financée par la guilde des voleurs, après avoir commencé sa formation initiale par celle ci.

Mais la problème c’est qu’il n’a pas pu terminer ni l’une ni l’autre, vu que sa dette à la guilde est devenu trop importante et que celle ci refuse de dépenser plus d’argent sur lui. Du coup il a reçu un tatouage magique qui le désigne comme étant endetté envers celle ci, et il doit montrer qu’il peut être rentable en remboursant sa dette rapidement avant de pouvoir continuer son parcours.
Le voici obligé d’accepter toutes les missions qu’on lui donne, même si celles ci n’exploitent pas du tout ses dons qui sont plus dans la discrétion que de faire dans le mercenariat en attaquant des voyageurs sur la grande route. 

Mais voici que sa chance arrive, on lui confie enfin une mission difficile et qui rapportera gros si il la mène à bien. Il doit accompagner Galva, une guerrière d’un autre peuple qui veut absolument se rendre dans la province la plus dangereuse du monde actuellement car en guerre contre le peuple des géants qui ont brutalement attaqué sa capitale il y a quelques temps.
Kinch devra arriver sur place avant une date précise et recevra de nouvelles instructions quant à sa mission sur place quand il y sera.

Si vous appréciez votre fantasy avec des personnages qui ont la langue bien pendue et qui se lancent vannes, insultes amicale (ou pas), et autre joyeusetés à tout bout de champ, ce livre sera pour vous. Je ne compte plus les lignes et les dialogues qui m’ont fait sourire.
Mais en plus de ce point qui donnait vraiment une ambiance particulière, c’est vraiment l’univers qui m’a marqué.

On est sur un monde à la limite du post-apocalyptique. En effet les humains sortent de plusieurs années de guerre contre les Gobelins. Guerre qu’ils ont reporté en réussissant à repousser les gobelins hors de leurs terres. Mais avant cette victoire, il y a eu de nombreuses batailles qui se sont terminées en défaites et ce sont des générations d’humain qui manquent maintenant à l’appel.

Notamment il n’a plus d’hommes de 30 à 50 ans. Et une fois qu’on a utilisé tout les hommes même les jeunes adolescents, on a fini par se tourner vers les femmes. Celles ci ont été de la génération de la victoire, mais en contrepartie il n’y a eu aucun enfant pendant ses périodes, et du coup il n’y en a pas d’enfant de 8 à 15 ans.
Tout n’est pas noir car les humains savent rebondir même après une quasi annihilation. Mais les séquelles, les blessures, les traumatismes, … restent.

On voyage donc dans un monde à moitié en ruine. Que ça soit les survivants, les villes détruites, les restes de magie, … c’est le décors du voyage de nos protagonistes. Et je pense que ce voyage était finalement un moyen de nous montrer vraiment le monde et ce qu’il est devenu. Chose qui aurait eu moins d’impact si on était resté en ville. D’autant plus que les personnages ont tous été personnellement touchés par ces guerres, ce qui rajoute à leur psychologie et les rend bien complexes.

Kinch et Galva vont donc de rencontre particulière en épreuves, de course poursuite en fuite effrénée, dans le but d’atteindre la lointaine contrée où les attend leurs objectif. 
On n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer, c’est vrai.

Mais j’avoue que si je devais donner un petit défaut à l’ensemble, c’est le fait que finalement pour moi il manquait quand même un but autre que « atteindre tel endroit ».
Surtout que dans ma version numérique la carte était microscopique et illisible, ce qui fait que je ne pouvais pas vraiment suivre leur trajet. Résultait il m’est arrivé de trouver au bout d’un moment que c’était un peu long quand je voyais qu’on accumulait les destinations sans arriver à celle qui nous intéressait. Ceci dit ça n’a pas non plus gâché ma lecture qui a été bien fun dans l’ensemble.


Au final en résumé j’ai passé un excellent moment de lecture malgré un petit coup de mou au milieu. Les retournements de situations sont nombreux et nos personnages évoluent tout au long de leur trajet.
Le gros point fort de cette lecture était les personnages qui ont de la gueule. Ils sont tous différents mais aucun ne se laisse marcher sur les pieds. Ce qui donne des dialogues vraiment marrants et des situations assez comiques. Je trouve que ce mélange fait un bon contraste avec le monde qui était un peu déprimant. Il fait qu’on reste sur un bon moment au lieu de tomber dans le super dramatique et sombre.

Encore une belle découverte !



D’autres avis sur ce livre : L’ours Inculte, …

6 commentaires sur “Blacktongue, book 1: The Blacktongue Thief de Christopher Buehlman

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